LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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WALK THE LINE, fire walk with him !

Leçon de biopic                                          

James Mangold 

*****

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Premier atout de poids :  L'acteur principal.

Joaquin Phoenix fait plus que de ressembler à Johnny Cash. Il le réincarne totalement et livre "sa" prestation. Au final, il ne pouvait pas être plus fidèle. Pas de doute, nous sommes bien en présence du Solitary Man, au regard hanté, combattant ses démons et trouvant son salut au pied de l'irrésistible June Carter.

Face à Joaquin l'adorable Reese Witherspoon assure le job avec une gouaille réjouissante. Partenaire de scène, muse courageuse, force de vie ayant  toute sa vie aidé le grand Man in Black à tenir debout. Walk The Line est d'abord une grande histoire d'amour. Comment un ange vous sauve de l'enfer. Précisons que les deux interprètes ont été choisi par leurs propres modèles, encore vivants au moment du montage du projet. Les deux acteurs jouent et interprètent toutes les chansons du film. Les scènes de concert vibrent et vous caressent le ventre. Le résultat de plusieurs mois de préparation sous le regard du maitre de musique de ce vigoureux métrage : T-Bone Burnett (voir bonus plus bas)  On parle ici du monsieur qui a fait chanter Inside LLewyn Davis, O'Brother ou Crazy Heart.

 

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Côté grande histoire, l'élégance de la mise en scène de James Mangold (Logan, 3h10 pour Yuma, Copland) nous plonge avec délice dans ces folles années 50 où le chanteur de country s'abreuvait au torrent du Rock'n roll et partait en tournée aux côtés d'un certain Elvis Presley et croisait "l'Amadeus" Jerry Lee Lewis.  Décor, bagnoles, costumes, coiffures, tout est ressuscité. La reconstitution est fabuleuse. On peut saluer l'impériale direction artistique. Walk the Line est aussi un bonheur pour les yeux.

 

Autre atout, la profusion des séquences. La plupart des biopic s'attache à un moment charnière. Ici le tour de force et de nous faire traverser une grande partie de la vie de l'Highwayman. Et tout ça sans jamais avoir la sensation (comme souvent dans ce genre de construction) de parcourir une longue bande-annonce.  Tout embrasser était essentiel. Parce que l'essence du mythe est bien là. Un type ayant vécu mille vies, survécu à tous les excès et à toutes les modes. Un survivant. Cycle de vie semblable au "Ring of Fire".

Le film s'ouvre et s'enroule d'ailleurs autour du légendaire concert donné et enregistré à la prison de Folsom le 13 janvier 1968. Un concert qu'il attaqua bien évidement avec son Folsom Prison Blues. Un morceau composé dans ses jeunes années et qui résume toute la rage qui alimenta ce géant tourmenté. Le Blues d'un prisonnier étendant résonner dans le sifflement lointain d'un train l'écho de ses crimes passés :

 

Well I'm stuck in Folsom Prison and time keeps dragging on
While a train keeps a rollin' on down to San Antone
Well when I was just a baby my mama told me son
Always be a good boy don't ever play with guns
Well I shot a man in Reno just to watch him die
When I hear that whistle blowin' I hang my head and I cry

 

Des mots que ce public connaissait par coeur. Peu nombreux sont les types à pouvoir jouer en prison avec d'emblée le public dans sa poche. C'était ça Johnny Cash. Le contraire d'un guignol.

 

 

 

Francisco,

 

 

 

 

 

 

  

Joaquin 

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Chroniques  Mangold 

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2005

 

2H15

 

 

LE BLU-RAY                  Il tient encore fièrement la route mon Blu-ray de 2008 avec son niveau de détail réjouissant et ses contrastes et couleurs bien solides. Un grand cru bien conservé dans son écrin HD. Voilà aujourd'hui un treize ans d'âge qui vieillit déjà comme un grand classique.

 

 

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05/01/2018
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