LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

RAY DONOVAN, it's all gonna be ok, bro

Série   Polar    Drame    Family story 

Ann Biderman 

****  

ray-donovan-season-4.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Une classe folle

Ray Donovan trace sa route au milieu du chaos.

C'est le mec qui te gère nickel "l'arrangement officieux"en cas de litige. Il est "L'homme de main" d'un solide cabinet d'avocats capable de sortir n'importe quel riche homme d'affaire, people, stars en pleine descente, de la pire des situations. Magouilleur de première main. Le seul dossier que Ray a un peu de mal à gérer, c'est son truand de père, ses frangins, Bunchy immature et traumatisé et Terry entraineur de boxe rongé par la maladie de Parkinson. Côté vie de famille, ajoutons que c'est un peu le bordel aussi. Et la liste continue. Ray Donovan existe d'abord par une réjouissante collection de personnages borderline. Et au milieu de cette Cour des Miracles du Los Angeles déviant et corrompu des grosses combines et du showbiz , Ray Donovan prend vite des allures de roi.

Le taulier, le maître des clefs, c'est lui, campé divinement par le fabuleux acteur qu'est Liev Shrieber (Le Voile des Illusions, Les Insurgés, Spotlight) a tout l'espace pour laisser éclater son talent et nourrir ce personnage hors-norme. Un charisme à faire jaillir l'eau du désert. Et face à lui, dans le rôle de son indigne paternel, on se régale de la présence de John Voight!

Né à la télévision à la fin des années 60 cet acteur deviendra une figure incontournable du cinéma américain des années 70 (Macadam Cow-boy, Délivrance, Le Retour). Sa présence souvent hilarante et son cabotinage se marient à la perfection au caractère ingérable du personnage. Un génial coup de casting qui pimente à haute dose cette série au caractère fort en gueule. 

 

 

Ray-Donovan.jpg

 

 

Années 70 toujours, on note aussi la présence d'Elliot Gould (Mash, Le Privé, Les Flambeurs) libérant sa gouaille sur les premières saisons. Autre clin d'oeil aux grands heures du cinoche l'apparition de James Woods (Vidéodrome, Il était une fois en Amérique, Salvador) en tueur implacable. Et j'ajouterai également Steven Bauer dans le rôle d'Avi, le loyal soldat de Ray Donovan.  Je vous rappelle que ce mec incarna Manny, le pote de Pacino dans Scarface. Voilà, c'est ça Ray Donovan. Trois saisons dispos sur Netflix pour passer du bon temps avec de grosses pointures. Juste pour le plaisir de se tenir dans la cour des grands. 

Et on s'y sent bien entre tous ces géants même si côté scénar, on note un peu de gras ici et là, mais tout est sauvé par une belle accélération à chaque fin de saison. Et puis comme j'aime souvent à dire "L'intrigue on s'en fout, l'important c'est le style et la manière". Ray a du style et des manières qui me plaisent. Et tout ça de creuser bien en profondeur ses personnages.

 

La série avance avec élégance et coolitude mais les drames du passé remontent doucement sous l'azur Californien et la tragédie n'est jamais très loin. Preuve de cette belle montée en puissance : J'ai trouvé sympa la saison 1, la seconde m'a bien accroché et la troisième m'a rendu complètement accro. Je l'ai même terminé avec une petite larme. Donc, vivement la suite! Voilà, c'était juste histoire de vous conseiller un chouette truc.

Go on, Ray!

 

 

 

Francisco,

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 bP.jpg

 

 

 

2013 - 2020

  

Creator:

 
 
 
ray-donovan-new-birthday1.jpg


12/11/2016
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi