LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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EVEREST, sommet du genre

Aventure    Histoire vraie                                   

Baltasar Kormakur 

****  

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Glaçant et trippant.

Collé au fauteuil, en pleine montagne, au coeur de la tempête. Un grand kiff de môme devant un film d'aventure intense et viscéral.

 

Je ne pouvais pas manquer de laisser quelques mots, une chroniquette, pour vous encourager à embarquer sur l'Everest de Baltasar Kormakur.

Après son désolant Two Guns ce réalisateur venu d'Islande est ici dans son élément et redresse somptueusement la barre. Une tragique histoire vraie, un vigoureux hommage aux grimpeurs  et un grand bol d'air cinématographique. Une belle tranche de cinoche, réalisée avec une efficacité redoutable, ultra-documenté et habité par un vrai soucis de réalisme. 

 

Vécu et raconté par l'écrivain et journaliste Jon Krakauer dans son livre Tragédie à l'Everest (également auteur d'Into the Wild) ce fait-divers survenu en 1996 qui coûta la vie à cinq alpinistes a profondément touché le réalisateur de The Deep (déjà une histoire de survie). Sa passion pour le sujet se ressent de la première à la dernière image.

Dans le soucis de rendre le plus fidèle des hommages, il fut accompagné de deux acteurs du drame lors du tournage, dont Guy Cotter, l'alpiniste qui assura à l'époque la coordination des secours. Tout ici, dans ce décor grandiose, inspire le respect.

 

 

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Scénario efficace, dépouillé de toute digression inutile, au plus proche des personnages, cadres somptueux, photographie éclatante, effets spéciaux et direction d'acteur de premier ordre. La distribution, grandiose, déroule un casting de solides interprètes capables de faire instantanément exister leur personnage.

La magie étant qu'aucun acteur ne dévore l'autre. Car c'est bel et bien la notion de groupe qui gouverne ce récit captivant. Ne cherchez pas la tête d'affiche. On colle aux basques de tous ces hommes et ces femmes venues relever un défi et qui se retrouveront au coeur de l'enfer blanc. Et quand le pire arrive on reste rivé à l'écran car on s'est identifié sans mal à ces humains n'aspirant qu'à se sentir le plus vivant possible en touchant du doigt le toît du monde.

 

Plus qu'un énième film catastrophe, Everest est un authentique survival ou l'humain prime sur les effets. Un drame intense que je rangerais volontiers à coté du Territoire des LoupsGrand film d'aventure que l'on le suit les yeux grands ouverts et le souffle court. Ouais. Carrément.

 

 

 

 Francisco,

 

 

 

 

 

 

 

Au plus proche

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L'avis de Lucas

 

 

" J'avoue que je l'ai visionné à cause du casting qui réunit des acteurs que j'adore. Je dois également dire que c'est loin d'être un mauvais film. Le scénario est, selon moi, très bien écrit et on parvient à découvrir chacun de ces explorateurs qui n'ont peur de rien et qui veulent à tout prix atteindre leur objectif. Bref, j'ai adoré !"

 

 

 

 

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2015

 

2H

 

 

LE BLU-RAY :  Vertigineux. Pour faire dans le trait d'esprit pur beurre bien lourd à digérer, disons que nous tenons là l'Everest du Blu-ray top démo. Le dernier feux d'artifice de la HD avant l'arrivée des premiers 4K UltraHD le 29 mars prochain. La précision flanque le vertige, les couleurs explosent, les contrastes rugissent, le niveau de détail crame les yeux, de quoi filer tout schuss vers le nirvana rétinien.  Immersif jusqu'à l'extase.

 

 

Director:

Writers:

(screenplay), (screenplay)
 
 
 
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27/04/2016
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